Samuraï Spirit est un jeu collaboratif sous
le thème des … samouraïs (bravo a ceux qui suivent ). Le système est assez original et ressemble un peu à du stop ou
encore : A votre tour, la plupart du temps, vous devez choisir entre
placer une carte Brigand à gauche ou à droite de votre personnage. Simple
non ?
– Tout d’abord, vous piochez et révélez la première carte Brigand de
la pioche (c’est évidemment très aléatoire mais quel jeu de collaboration ne
comporte-t-il pas sa part d’aléa ?)
– Puis, soit vous la placez à droite de votre personnage et ajustez alors la valeur de votre samuraï qui doit être égal à la somme des cartes Brigand qui se trouvent à droite. Vous avez 3 objectifs en réalisant cette action :
1) Vous voulez placer un maximum de cartes Brigand à droite et donc allez privilégier les cartes de faible valeur car il ne faut pas que la somme de ces cartes ne dépasse la valeur de votre « Kiai » sinon vous devrez passer pour le reste de la manche
2) L’objectif est d’arriver à atteindre exactement sa valeur de « Kiai » avec la somme des valeurs des cartes Brigand à droite afin de déclencher son « super pouvoir » –
3) Vous serez également attentif au pouvoir de la carte Brigand que vous placez car il se déclenchera automatiquement au début de votre prochain tour et n’est jamais très sympa
– Soit vous placez cette carte Brigand à gauche de votre carte perso mais devrez suivre certaines contraintes qui empêchent de les placer toutes à gauche et qui ne permettent de n’en placer que maximum 3. Ce choix semble assez évident. En effet, le plus logique est de réaliser en priorité les 3 objectifs cités plus haut lorsqu’on place une carte Brigand à droite. Et si on ne respecte pas un de ces 3 objectifs, on va alors placer la carte à gauche. Mais, même si c’est la logique qui est le plus souvent respectée, elle ne l’est cependant pas toujours vu les contraintes de placement et vu surtout que, si on ne possède pas les 3 cartes à gauche avant de passer, on subira des pénalités supplémentaires en fin de manche.
– Puis, soit vous la placez à droite de votre personnage et ajustez alors la valeur de votre samuraï qui doit être égal à la somme des cartes Brigand qui se trouvent à droite. Vous avez 3 objectifs en réalisant cette action :
1) Vous voulez placer un maximum de cartes Brigand à droite et donc allez privilégier les cartes de faible valeur car il ne faut pas que la somme de ces cartes ne dépasse la valeur de votre « Kiai » sinon vous devrez passer pour le reste de la manche
2) L’objectif est d’arriver à atteindre exactement sa valeur de « Kiai » avec la somme des valeurs des cartes Brigand à droite afin de déclencher son « super pouvoir » –
3) Vous serez également attentif au pouvoir de la carte Brigand que vous placez car il se déclenchera automatiquement au début de votre prochain tour et n’est jamais très sympa
– Soit vous placez cette carte Brigand à gauche de votre carte perso mais devrez suivre certaines contraintes qui empêchent de les placer toutes à gauche et qui ne permettent de n’en placer que maximum 3. Ce choix semble assez évident. En effet, le plus logique est de réaliser en priorité les 3 objectifs cités plus haut lorsqu’on place une carte Brigand à droite. Et si on ne respecte pas un de ces 3 objectifs, on va alors placer la carte à gauche. Mais, même si c’est la logique qui est le plus souvent respectée, elle ne l’est cependant pas toujours vu les contraintes de placement et vu surtout que, si on ne possède pas les 3 cartes à gauche avant de passer, on subira des pénalités supplémentaires en fin de manche.
Outre cette action, les samouraïs peuvent s’aider
mutuellement en donnant un de ses pouvoirs à un autre joueur. C’est
une possibilité qu’on utilise avec parcimonie car cela engendre le placement
d’une carte Brigand dans le paquet des infiltrés. Au plus on aura
d’infiltrés, au plus les joueurs risquent de perdre la partie…
Comme écrit plus haut, le hasard de la pioche joue un grand
rôle puisqu’il arrivera souvent qu’en révélant la première carte de la pioche,
vous ne pourrez pas la placer à votre gauche (à cause des contraintes de
placement) et devrez alors la placer à votre droite ce qui mènera à vous obliger
à passer pour le reste de la manche.
Lorsque tous les joueurs auront
passé, on place le reste des cartes de la pioche dans le paquet des infiltrés
qui, comme écrit plus haut, vont accélérer la défaite des joueurs.
Néanmoins, ce mécanisme apporte un élément de mémoire au jeu.
En effet, dans la pile des infiltrés, à la fin de chacune des 3 manches,
uniquement les cartes brigands avec un symbole flamme font du dégât.
Après la première manche, si les joueurs ont une bonne mémoire, ils pourront
savoir combien de cartes brigand présentent une flamme et pourront alors mieux
jouer avec ce nombre lors des deux autres manches (mais c’est vachement
difficile tout de même ).
Vous pouvez ajouter à ceci d’autres mécaniques telle que
celle qui permet aux héros des joueurs de se transformer
en plus puissants lorsqu’ils auront subit quelques blessures. Vous
obtenez alors un jeu coopératif assez léger, aux choix simples, vous permettant
de faire jouer votre mémoire, avec une part importante de chance et une
interactivité limitée mais aussi avec des subtilités et originalités qui en
font un jeu fun et assez addictif.
2/6 joueurs
A partir de 10 ans
Durée d'une partie environ trente minutes
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